QUESTIONS FREQUENTES SUR LES APPN :
Vous trouverez ci-dessous un ensemble de questions et de réponses sur l’enseignement et l’encadrement des APPN.
Si après lecture de cet article, vous ne trouvez pas la réponse à votre question, un lien présent en tout en bas vous offre la possibilité de la poser aux membres du groupe de travail qui vous apporteront une réponse concertée et validée par les IA IPR de l’Académie.
ESCALADE :
Comment enseigner l’escalade avec 35 élèves ?
En fonction de la structure, il est souvent possible de proposer aux élèves deux ateliers : un type bloc avec des consignes de sécurité spécifiques, et un sur un travail d’ascension plus contrôlé par l’enseignant. Un nombre de cordées maximales en fonction des classes peut être proposé dans le protocole de chaque EPLE.
Pourquoi et comment la vérification de chaque départ doit-elle être faîte ?
La circulaire précise bien que la validation de chaque départ (après co-vérification des élèves de a cordée) est donnée par l’enseignant, qui vérifie la chaine d’assurage visuellement et tactilement. Cette contrainte supplémentaire a pour objectif de supprimer tout risque de retour au sol par chute, sachant que les accidents graves sont presque toujours dus à des nœuds mal faits.
Le contre-assureur est-il nécessaire/obligatoire/conseillé ? Quelles consignes lui donner ?
A la lecture de la circulaire, le contre assureur est investi d’un rôle déterminent dans la chaîne d’assurage puisque c’est lui qui pourra réaliser un nœud d’arrêt sous le contrôle du professeur juste derrière le système d’assurage dès que le grimpeur aura atteint une certaine hauteur. Le bon repère à communiquer à l’élève contre assureur pour réaliser le nœud d’arrêt semble être l’arrivée du grimpeur à la seconde dégaine.
Ce nœud vient garantir qu’en cas de défaut d’assurage majeur, le grimpeur ne pourra jamais revenir au sol, le nœud d’arrêt venant bloquer la corde dans le système d’assurage avant que le grimpeur n’ait chuté jusqu’au sol.
Le contre assureur aura aussi la responsabilité de défaire ce nœud au bon moment à la descente, quand le grimpeur sera suffisamment bas, pour ne pas gêner l’assureur dans sa mission. Il est conseillé de demander à l’assureur de bloquer la descente du grimpeur quelques secondes – en communication avec le contre assureur- pour laisser à ce dernier le temps matériel de défaire le nœud d’arrêt.
Comment réaliser le nœud de sécurité avec sa classe sans perdre trop de temps ?
Ce nœud peut être appris rapidement par les élèves et réalisé par le contre-assureur, sous la supervision de l’enseignant. Rappel : les accidents surviennent en escalade à cause d’un nœud mal fait ou d’un défaut d’assurage.